De quel usage relève l’étiquetage industriel ?

Nous consommons des produits presque continuellement manufacturés. Ces produits d’usine sont ensachés ou emballés et distribués sur le marché. Cependant, soin est pris pour marquer chaque emballage avec des informations utiles au consommateur dudit produit.

Vous avez sans doute remarqué sur les emballages de certains produits au supermarché, les éléments constitutifs dudit produit, sa provenance ou certaines barres verticales d’épaisseur différente, tout ceci placé dans un petit carré : c’est de l’étiquetage industriel. Dans les prochaines lignes, nous explorerons de long en large le concept afin d’éclairer votre lanterne à son propos.

Étiquetage industriel : qu’est-ce que c’est ?

L’étiquetage industriel est un processus par lequel on dépose un identifiant sur l’emballage définitif d’un produit. Il peut se faire sur divers supports tels que les cartons, les boites, les sachets plastiques, les lots et les palettes. L’étiquetage industriel facilite l’identification, la sécurisation des produits et la valorisation des contenants de ces produits destinés à la publicité. Un autre fait très important est qu’il permet de tracer un produit au cours de son itinéraire de distribution. Tout ceci se fait grâce à une technologie de codage insérée dans le marquage. Ce codage peut se placer sur les trois niveaux d’emballage. L’emballage primaire est l’enveloppe matérielle au contact direct du produit tandis que l’emballage secondaire entoure l’emballage primaire, c’est par exemple un pack d’un certain nombre d’emballages primaires. Quant à l’enveloppe tertiaire, il regroupe les deux autres en unités de livraison.

Étiquetage industriel : un choix pour réduire les dépenses

De nombreuses informations sur le produit comme son origine et son authenticité se retrouvent dans un code placé sur l’étiquette. Les techniques de codage à barres linéaires ont laissé place au code QR, beaucoup plus plébiscité depuis quelques années. Pour imprimer ces codes, différents types d’imprimantes sont à disposition, et le choix se fait en fonction de la matière de l’emballage. Les imprimantes jet d’encre ou jet de cire sont très réputées dans le domaine. Cependant, il se trouve qu’au niveau des imprimantes jet d’encre, les minuscules buses des têtes d’impression arrivent à se boucher. Cela arrive à une fréquence moyenne de trois fois chaque deux ans et est irréversible dans la majorité des cas : il faut alors jeter et remplacer la tête d’impression. En dehors de cela, de nombreux coûts supplémentaires s’ajoutent à la facture des structures d’étiquetage industriel : le coût de l’air comprimé, de l’entretien des systèmes pneumatiques, de l’énergie, etc. Une solution à long terme pour réduire les dépenses de ces structures s’impose. Il faudra penser à des imprimantes de haute définition qui offrent des têtes d’impression réparables. Ces modèles d’imprimantes coûtent beaucoup plus cher, mais sont bien plus rentables sur une longue période. Alors, faites le choix qui s’impose.

Étiquetage industriel : pas aussi efficace qu’on le veuille dans le secteur nutritionnel

Les efforts de nombreuses institutions européennes ont favorisé l’étiquetage des aliments sur leur face avant, afin que ces informations ne nous laissent pas indifférents et nous aiguillonnent à faire un choix avisé. Mais rares sont les fois où nous prenons la peine de passer en vue tous les détails sur les composants nutritionnels de nos denrées alimentaires. Nous sommes plus orientés vers la comparaison des prix, le choix des menus et bien d’autres choses fondamentalement beaucoup moins important. Après une étude réalisée sur près de 2 millions d’achats dans des supermarchés, force est de reconnaitre qu’on est très loin du résultat escompté. En effet, il a été révélé que l’étiquetage nutritionnel encourageait l’achat des aliments les plus sains, mais par contre, n’avait aucun effet nuisible sur les aliments qui ne le sont pas. On peut en conclure qu’elle n’est pas aussi efficiente qu’on le voudrait. Il serait donc judicieux d’envisager l’adoption à grande échelle d’une nouvelle méthode : le code 5 couleurs de l’étiquetage nutritionnel.