Industriels et écologie font rarement bon ménage. Pourtant, le traitement plasma a su, avec brio, marier les deux concepts. Et comme résultat: un processus qui fait ses preuves et où l’on utilise 0% de dérivés chimiques.
La révolution du traitement plasma
Pour pouvoir être travaillée, une matière, quelle qu’elle soit, se doit d’être bien nettoyée. En ce sens, l’efficacité de ce traitement thermique n’est pas discutée. La surface obtenue est constante, régulière, et il permet de réaliser des associations inédites si l’on ne citait que celui de la silicone avec le PTFE ou encore l’application toute simple d’une peinture glycéro sur un panneau en alu. Sa particularité, c’est qu’il s’adapte parfaitement au mode de vie écolo que les Français adoptent actuellement. Aucun produit chimique n’est engagé, et ce, même dans le traitement de surfaces métalliques, où une couche protectrice s’ensuit de la réaction chimique « métal + gaz ». Mais aussi simple soit-elle, la technique de réalisation ne peut se faire qu’en présence d’un chimiste dont la compétence est confirmée.
Traitement plasma vs traitement corona
La décharge corona a, longtemps, été connue pour ses aptitudes à optimiser adhésion et mouillage du matériau. Encore, à ce jour, on l’utilise, spécialement dans le traitement de films où un procédé plasma à haute vitesse est possible. Cependant, excepté son moindre coût, celle-ci dispose de plusieurs failles. Les utilisateurs se plaignent en permanence de petites usures sur la zone traitée, notamment au niveau des points d’impact. Les films sont sujets à des percées fortuites en plus du risque d’exposition au rayonnement électromagnétique qui est assez élevé. Aussi, cette méthode affiche une hostilité apparente avec certaines substances conductrices telles que le titane ou le nickel. Tous ces inconvénients ne sont pas présents chez le traitement plasma, qui lui, promet l’obtention de rendus homogènes.
Quel traitement plasma choisir?
D’emblée, on en distingue 2 types: le traitement sous basse pression puis le traitement plasma atmosphérique. Le premier est préconisé dans la mesure où l’on cherche à moduler une surface à sa guise. En effet, des particules ioniques et réactives se créent alors que l’on excite le gaz sous vide. Ce qui permet de prendre en charge tout revêtement plastique et gravure de métaux. Le plasma dégagé se diffuse de façon cohérente dans la chambre de traitement, qui peut atteindre une propension maximale de 12 000 litres. Mais comme toute médaille a son revers, la technologie utilisée ici est des plus complexes. Le même principe est appliqué au second, à l’exception près de l’excitation de l’azote ou de l’hydrogène qui se fait via haute tension, engendrant (toujours) ce que l’on appelle le plasma dont le jet facilite non seulement l’activation des atomes, mais aussi le polissage final de produits finis industriels. Quoique cette formule soit idéale pour une intégration en ligne, elle est dans l’incapacité de traiter de grands objets à moins que l’entreprise ne se munisse de plusieurs buses. Possédant tant bien des avantages que des inconvénients, le choix entre les deux reste, de ce pas, très subjectif.