En Suisse, le système de retraite est bâti en 3 piliers. Les deux premiers piliers sont relatifs aux cotisations de retraites obligatoires. Ils ont ainsi pour but de permettre au salarié, une fois à la retraite, de maintenir un niveau de vie acceptable. Quant au troisième pilier, il regroupe une catégorie de cotisation non obligatoire donnant accès à des ressources financières complémentaires au retraité. Regardons cela de plus près.
Le 3e pilier : les différents régimes
Il existe deux régimes de 3e pilier : le 3e pilier A et le 3 pilier 3B. Leur différence se situe au niveau de la fiscalité, du plafond de versement, de la durée du contrat mais également des clauses bénéficiaires.
Le 3e pilier A est plus adapté aux salariés qui projettent de consolider leur épargne pour la retraite afin d’avoir une vie de senior plus aisée. Il convient également à ceux qui souhaitent réaliser un projet d’entreprise ou acheter une maison. Ce régime permet aussi d’économiser jusqu’à 2500 francs d’impôt par année.
S’agissant du 3e pilier B, il s’avère être un plus flexible en termes de durée. Il permet aux salariés de capitaliser sur une période donnée. Cependant, ce régime n’offre pas d’avantage fiscal en dehors des cantons de Fribourg et de Genève. Signalons que le salarié peut cumuler les deux régimes ou en choisir un seul. Rendez-vous sur https://www.troisiemepiliersuisse.info/ pour plus d’informations.
L’objectif du 3e pilier
Les 2 premiers piliers, comme on le sait tous, ont pour but de maintenir le niveau de vie du retraité à une échelle plutôt normal. Les salariés qui souhaiteraient se reconvertir en entrepreneur après leur retraite peuvent opter pour le 3e pilier. Tel n’est cependant pas le seul objectif du régime. D’autres raisons peuvent motiver le choix du 3e pilier. Parmi elles, le projet de quitter la Suisse pour vivre ailleurs ou tout simplement de devenir le propriétaire d’une belle maison. Pour un meilleur financement de tous ces projets, le choix d’un 3e pilier s’impose.